LE DH-82 TIGER MOTH

RICHARD MALLORY ALLNUTT PHOTO

de Havilland (Canada) DH-82 Tiger Moth

Les Ailes d’époque ont exploité deux Tiger Moth au fil des ans, numéros de série 8869 et 4947 de l’ARC. Ce dernier était dédié à William Robertson (Bill) McRae des Ailes d’époque, un pilote de Spitfire durant la Seconde Guerre mondiale. Le 4947 réside maintenant au Canadian Warplane Heritage Museum, où il continue d’honorer McRae et tous les pilotes de l’ARC qui ont été formés sur ce type d’avion.

Le Tiger Moth était le principal avion utilisé pour l’entrainement élémentaire des nouvelles recrues dans le cadre du Plan d’entraînement aérien du Commonwealth britannique dans les bases d’entraînement partout au Canada. Descendant d’une gamme d’avions légers de l’aviation et de l’entraînement britanniques, le Tiger Moth a été initialement construit par de Havilland en Angleterre. Bientôt, les filiales de de Havilland ont produit des Tiger Moth au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Portugal, en Norvège et en Suède. Plus de 1 500 ont été construits à l’installation de Downsview de de Havilland Canada. Les Tiger Moth canadiens ont été modifiés pour leur permettre de fonctionner dans des conditions plus difficiles. Le plus évident était le poste de pilotage fermé et chauffé qui a permis à l’entraînement de se poursuivre jusqu’à la fin de l’automne et pendant l’hiver, autrement pratiquement impossible dans un avion à cockpit ouvert. De plus, des freins de roue et une roulette arrière ont été ajoutés pour tirer parti des pistes d’atterrissage en dur.

Les caractéristiques douces de vol du Tiger Moth, son agilité, et sa construction simple en ont fait un excellent avion d’entraînement élémentaire. Les pilotes recrues ont commencé sur le Tiger Moth, puis transférés au Harvard pour l’entrainement avancé. Après la guerre, le surplus de Tiger Moth a été mis à la disposition des aéroclubs comme avions d’entraînement, certains vendus pour aussi peu que 25 $. Des centaines de personnes continuent d’en piloter aujourd’hui dans le monde entier. Grâce à sa construction simple et à sa facilité d’entretien, il vole encore trois quart de siècle après son premier vol.